19,90 

La Route

Un film de Darejan Omirbaev

2001 - Kazakhstan / France - 85 min - 35mm - Couleur - 1.66 - Dolby - Visa n° 99 180

Avec Djamshed Usmonov, Saoule Toktibaeva et Anour Tourgambaeva.

Édition sortie le 18 octobre 2006

Amir, jeune cinéaste, apprend que sa mère est malade. Il quitte son domicile, sa femme et son fils, pour se rendre dans son village, à trois jours de route.

Suppléments

Courts-métrages, filmographies, interview du réalisateur, galerie photos, Catalogue Epicentre Films…

Détails techniques

Durée : 155 min. env.
Langues : Russe, Kazakh
Sous-titres : Français, Anglais
Son : Stéréo
Format : 16/9 et 4/3

Plus d'infos :

Bande-annonce

Équipe technique

  • Réalisation : Darejan Omirbaev
  • Scénario : Darejan Omirbaev et Limara Jeksembaeva
  • Image : Boris Trochev
  • Son : Helena Vlazneva
  • Montage : Image R. Beliakova
  • Montage Son : Catherine D’Hoir
  • Photographe de plateau : Cloé Drieu
  • Producteur executif : Limara Jeksembaeva
  • Producteurs : Elise Jalladeau, Joêl Farges, Ueda Makoto
  • Produit par Artcam International (France), NHK ( Japon), Kadam-T Kazakhfilm
  • Aïmanov ( Kazakhstan)

Équipe artistique

  • Amir Kobessov : Djamshed Usmonov
  • Mère d’Amir : Saoule Toktibaeva
  • Femme d’Amir : Aïnour Tourgambaeva
  • Fils d’Amir : Magjane Omirbaev
  • Serveuse du café : Valéria Gouliaéva
  • Censeur : Valéri Skorikov
  • Copain d’école d’Amir : Moukhamédjane Alpisbaev

À propos

Darejan Omirbaev est né le 15 mars 1958 à Uyuk, dans la région de Djambul, au Kazakhstan. Diplômé de la Faculté de Mathématiques Appliquées à l’Université du Kazakhstan en 1980, il commence sa carrière en tant que professeur, programmateur et monteur chez Kasakh Film.
En 1987, il termine ses études à l’Institut des Hautes Études Cinématographiques de Moscou (VGIK) et soutient une thèse portant sur la sémiotique filmique étudiée à partir des ouvrages théoriques de Pasolini, de Metz, de Jacobson et de Mitry. Pendant deux ans, Darejan Omirbaev travaille au sein de la rédaction du magazine New Film ; il se révèle un critique et théoricien majeur.
En 1988, il réalise son premier court métrage, SHILDE (JUILLET), qui, filmé en noir et blanc et apprécié pour sa simplicité et sa délicatesse, se veut un hommage à la Nouvelle Vague française.
En 1992, KAIRAT, son premier long métrage, reçoit le Léopard d’Argent et le prix FIPRESCI au Festival de Locarno, La Montgolfière d’Argent au Festival des Trois Continents de Nantes, ainsi que le Grand Prix et le Prix de la Critique au Festival de Strasbourg en 1993.
Son deuxième long métrage, KARDIOGRAMMA, est sélectionné en compétition officielle au Festival de Venise et reçoit le Prix Spécial du Jury au Festival des Trois Continents de Nantes en 1995.
TUEUR À GAGES, présenté en sélection officielle au Festival de Cannes en 1998, reçoit le Prix Un Certain Regard – Fondation Gan. Il est également sélectionné dans de nombreux festivals internationaux (Le Caire, Karlovy Vari, Chicago, Tokyo et San Francisco) et reçoit le Prix du Meilleur Scénario à Téhéran.
LA ROUTE, sélection officielle au Festival de Cannes 2001, section Un Certain Regard, ouvre la rétrospective du Cinéma Kazakh du Festival des Trois Continents de Nantes et est présenté au Forum Européen de Strasbourg.

Darejan Omirbaev réalise en 2006 un court métrage en numérique, DE L’AMOUR (ABOUT LOVE), présenté au Festival de Locarno 2006. Dans cette adaptation de la nouvelle éponyme d’Anton Tchekhov, Darejan Omirbaev s’interroge sur les relations entre les hommes et les femmes…
En 2007, Darejan Omirbaev tourne AÏNOUR, un long métrage inspiré du roman Anna Karenine…

Revue de presse

“Darejan Omirbaev signe ici une délicieuse dérive où le fantasme érotique cohabite avec un humour noir glacial (…) Derrière sa froide impassibilité, un film riche.” Première

“La Route est un formidable film sur l’inspiration, sur les divagations chaotiques qui finissent par créer un film (…). Mais La Route est surtout un voyage haletant au pays de l’absurdité.” Télérama

“Le réalisateur sait nous surprendre avec une notation insolite ou poétique, souvent d’une grande profondeur existentielle.” TéléCinéObs

Festivals

  • Sélection “Un certain Regard” – Festival de Cannes 2001
  • Festival des Trois Continents de Nantes 2001